Pourra-t-on un jour dévier la trajectoire d'un astéroïde fonçant sur la Terre?
Image fournie par l'agence spatiale européenne (ESA) montrant l'impact d'un engin autoguidé (DART) |
Depuis plusieurs années, la Nasa et l'agence spatiale européenne (ESA) mettent en place une mission conjointe baptisée AIDA pour vérifier s'il est possible de modifier la course d'un astéroïde.
(Voir notre article « Comment éviter un astéroïde filant sur notre planète ? »
La NASA a prévu pour cela d'organiser une collision entre un projectile lancé depuis la Terre et la petite Lune d'un astéroïde, Didymos, qui se trouvera à 13 millions de kilomètres seulement de la Terre en 2022. Ce sera la mission DART.
L'Agence Spatial Européenne ESA, est censée expédier fin 2020 la sonde AIM à la rencontre de l'astéroïde Didymos (qui fait près de 800 mètres de diamètre) et de Didymoon afin d'étudier en 2022 leurs caractéristiques avant, pendant et après l'impact.
L'ESA demandait 250 millions d'euros pour AIM. La mission a reçu le soutien de plusieurs petits pays européens notamment du Luxembourg, mais les grands pays spatiaux ont manqué à l'appel.
Le directeur général de l'ESA Jan Woerner a confié sa "déception", mais la mission n'a pas été annulée. "Nous réfléchissons à plusieurs solutions dont une version plus légère d'AIM", en réduisant un peu son contenu scientifique, a-t-il expliqué.
"Le budget nécessaire pourrait alors être ramené à moins de 150 millions d'euros, lancement non compris", déclare à l'AFP Patrick Michel, astrophysicien à l'Observatoire de la Côte d'Azur et responsable scientifique de AIM.
Pour autant la mission américaine DART ne sera pas compromise si l'ESA jette l'éponge, car la collision pourra être observée depuis la Terre. Son budget est d'environ 150 millions de dollars.
Si un astéroïde de 150 mètres tombait sur la Terre, cela représenterait l'équivalent de 10.000 bombes d'Hiroshima en terme d'énergie libérée.
Vidéo du projet conjoint NASA, ESA.
La NASA a prévu pour cela d'organiser une collision entre un projectile lancé depuis la Terre et la petite Lune d'un astéroïde, Didymos, qui se trouvera à 13 millions de kilomètres seulement de la Terre en 2022. Ce sera la mission DART.
L'Agence Spatial Européenne ESA, est censée expédier fin 2020 la sonde AIM à la rencontre de l'astéroïde Didymos (qui fait près de 800 mètres de diamètre) et de Didymoon afin d'étudier en 2022 leurs caractéristiques avant, pendant et après l'impact.
L'ESA demandait 250 millions d'euros pour AIM. La mission a reçu le soutien de plusieurs petits pays européens notamment du Luxembourg, mais les grands pays spatiaux ont manqué à l'appel.
Le directeur général de l'ESA Jan Woerner a confié sa "déception", mais la mission n'a pas été annulée. "Nous réfléchissons à plusieurs solutions dont une version plus légère d'AIM", en réduisant un peu son contenu scientifique, a-t-il expliqué.
"Le budget nécessaire pourrait alors être ramené à moins de 150 millions d'euros, lancement non compris", déclare à l'AFP Patrick Michel, astrophysicien à l'Observatoire de la Côte d'Azur et responsable scientifique de AIM.
Pour autant la mission américaine DART ne sera pas compromise si l'ESA jette l'éponge, car la collision pourra être observée depuis la Terre. Son budget est d'environ 150 millions de dollars.
Si un astéroïde de 150 mètres tombait sur la Terre, cela représenterait l'équivalent de 10.000 bombes d'Hiroshima en terme d'énergie libérée.
Vidéo du projet conjoint NASA, ESA.
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Rédaction/Infographie/Webmaster: TC - Tu Vas Savoir - TVS.
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