Les comètes.
On les soupçonne d'avoir apporté la vie sur notre planète Terre.
Illustration –
CC domaine publique – Pixabay.
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Qui sont-elles ?
Ces blocs de glace et de poussière de quelques kilomètres de diamètre filent à des vitesses démentielles à travers de l'espace en gardant avec elles leurs secrets cosmiques.
Mais, en 2014, la mission Rosetta lève le voile et nous découvre afin toute les merveilles cachées sur ces bolides de l'espace.
Très longtemps considérées comme des signes annonciateurs de catastrophes, les comètes sont restées parfaitement énigmatiques jusqu'au début du 18e siècle, avec l'observation de l'astronome anglais Edmond Halley. Ce dernier calcula les cycles de la comète qui porte son nom, et de son passage tous les 76 ans, à proximité de notre soleil. Il démontra également que ces astres, filant à toute vitesse, obéissent à certaines lois célestes.
La formation de la queue s'explique ainsi. Lors du passage de son orbite, à proximité d'une étoile, pour la comète de Halley, notre Soleil, et l’exposition à plusieurs forces présentent dans l'espace, comme la gravité. Alors se forme à sa surface une sorte de fine atmosphère brillante constituée de gaz et de poussières – appelée chevelure ou coma- souvent prolongée d'une ou deux traînées lumineuses – les queues. La grande majorité des comètes répertoriées possèdent une orbite elliptique et gravitent autour du Soleil. Ce sont les comètes dites elliptiques. Les comètes sont appelées à courtes périodes lorsque leur fréquence de passage est inférieure à deux cents ans. Elles viennent de la ceinture de Kuiper, (zone en forme d'anneau qui s’étend au-delà de l'orbite de Neptune). Les comètes dont la fréquence de passage est supérieure à deux cents ans sont appelées comètes à longue période ; elles sont supposées provenir du système solaire extérieur.
En mars 2004, est lancée la sonde européenne Rosetta. Dix ans plus tard, après un périple de 6,5 milliards de km, elle se met en orbite autour de la comète 67P/ Tchourioumov-Guérassimenko, plus connue sous le nom de Tchouri ( merci pour la simplification), en août 2014. Grâce à elle et son atterrisseur Philae, nous avons peu apprendre que l'eau présente sur la comète, n'a rien à voir avec l'eau que l'on connaît sur Terre. On apprend aussi que la structure de la comète est beaucoup plus complexe et alambiquée que ce à quoi s'attendaient les spécialistes.
Les photographies récoltées sont aussi surprenantes et nous dévoies un paysage particulièrement varié, composé de failles, de cratères, de dunes, mais aussi de falaises et de puis, de plusieurs dizaines de mètres de profondeur.
Le petit robot détecte aussi seize composés différents répartis dans six classes de molécules organiques. Parmi eux, quatre sont détectés pour la première fois sur une comète et l'ensemble de ces molécules sont des précurseurs d'autres molécules importantes pour la vie.
Le terrain proche de la zone d’atterrissage de Philae, a révélé la présence de gros grains de molécules organiques. Les matériaux des comètes n'ayant subi que très peu de modifications depuis leurs origines, cela signifie qu'au premier temps du système solaire, les molécules existaient déjà sous forme de grains, et non uniquement sous forme de molécules piégées dans de la glace.
Pour finir, l’analyse de l'atmosphère de Tchouri a révélait la présence de dioxygène. Selon les théories actuelles, ce gaz indispensable à la vie ne devrait pas être présent en si grande quantité. Les chercheurs pensent qu'il a été piégé par les molécules de glace voilà 4 milliards d'années. Bref, il faudra encore attendre une nouvelle mission sur une comète pour en apprendre un peu plus sur ces bolides aux secrets stupéfiants.
Il y a peu de traces de comètes dans les différentes mythologies. Bien que de nos jours encore, les Indiens Pawnees d'Amérique du Nord y voient de la matière cérébrale. Pour les Senecas, c'est une vieille sorcière, sur son balai de feu, que son jeune amant lassé, aurait un jour précipitée au fond du gouffre sans fin de l'univers. Les Machiguengas des Andes y voient les cadavres des rivaux qu'un indien jaloux expédia dans l'éther infini...
Attesté vers 1140 sous la forme comète, qui vient du latin comètes de même sens, lui-même venant du grec ancien , (komtês) « chevelu ».
Très vite dans la Grèce antique, on se pose des questions d’ordre astronomiques à leurs sujets; est-ce que ce sont des planètes et pourquoi ont-elles une queue ? Aristote y voit des phénomènes météorologiques, puisqu'elles ne cessent de changer d'aspect. Et ce ne sera qu'avec Sénèque, au tout début de l'ère chrétienne, que l'on suggérera que les comètes sont de simples corps en mouvement, et qu'elles doivent revenir périodiquement...mais, pensa-t-il, ces intervalles sont trop longs pour que l'on puisse en conserver la mémoire. C'est alors que commence l'observation scientifique de ces astres.
Il va sans dire que de nombreuses sociétés secrètes et sectes les ont utilisés pour prédire catastrophes et apocalypses, mais la majeure partie du temps elles étaient annonciatrices de naissance, de mort et événements qui jalonnaient la vie des différentes sociétés humaine.
Très longtemps considérées comme des signes annonciateurs de catastrophes, les comètes sont restées parfaitement énigmatiques jusqu'au début du 18e siècle, avec l'observation de l'astronome anglais Edmond Halley. Ce dernier calcula les cycles de la comète qui porte son nom, et de son passage tous les 76 ans, à proximité de notre soleil. Il démontra également que ces astres, filant à toute vitesse, obéissent à certaines lois célestes.
Comète de Halley
– CC domaine publique.
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La formation de la queue s'explique ainsi. Lors du passage de son orbite, à proximité d'une étoile, pour la comète de Halley, notre Soleil, et l’exposition à plusieurs forces présentent dans l'espace, comme la gravité. Alors se forme à sa surface une sorte de fine atmosphère brillante constituée de gaz et de poussières – appelée chevelure ou coma- souvent prolongée d'une ou deux traînées lumineuses – les queues. La grande majorité des comètes répertoriées possèdent une orbite elliptique et gravitent autour du Soleil. Ce sont les comètes dites elliptiques. Les comètes sont appelées à courtes périodes lorsque leur fréquence de passage est inférieure à deux cents ans. Elles viennent de la ceinture de Kuiper, (zone en forme d'anneau qui s’étend au-delà de l'orbite de Neptune). Les comètes dont la fréquence de passage est supérieure à deux cents ans sont appelées comètes à longue période ; elles sont supposées provenir du système solaire extérieur.
Descente de
Philae vers Tchouri - Tony Greicius NASA.
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Rosetta & Philae.
En mars 2004, est lancée la sonde européenne Rosetta. Dix ans plus tard, après un périple de 6,5 milliards de km, elle se met en orbite autour de la comète 67P/ Tchourioumov-Guérassimenko, plus connue sous le nom de Tchouri ( merci pour la simplification), en août 2014. Grâce à elle et son atterrisseur Philae, nous avons peu apprendre que l'eau présente sur la comète, n'a rien à voir avec l'eau que l'on connaît sur Terre. On apprend aussi que la structure de la comète est beaucoup plus complexe et alambiquée que ce à quoi s'attendaient les spécialistes.
Les photographies récoltées sont aussi surprenantes et nous dévoies un paysage particulièrement varié, composé de failles, de cratères, de dunes, mais aussi de falaises et de puis, de plusieurs dizaines de mètres de profondeur.
Photographie de
Tchouri - credit: ESA/Rosetta/NAVCAM.
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Le petit robot détecte aussi seize composés différents répartis dans six classes de molécules organiques. Parmi eux, quatre sont détectés pour la première fois sur une comète et l'ensemble de ces molécules sont des précurseurs d'autres molécules importantes pour la vie.
Le terrain proche de la zone d’atterrissage de Philae, a révélé la présence de gros grains de molécules organiques. Les matériaux des comètes n'ayant subi que très peu de modifications depuis leurs origines, cela signifie qu'au premier temps du système solaire, les molécules existaient déjà sous forme de grains, et non uniquement sous forme de molécules piégées dans de la glace.
Pour finir, l’analyse de l'atmosphère de Tchouri a révélait la présence de dioxygène. Selon les théories actuelles, ce gaz indispensable à la vie ne devrait pas être présent en si grande quantité. Les chercheurs pensent qu'il a été piégé par les molécules de glace voilà 4 milliards d'années. Bref, il faudra encore attendre une nouvelle mission sur une comète pour en apprendre un peu plus sur ces bolides aux secrets stupéfiants.
Illustration –
CC domaine publique.
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Mythologie.
Il y a peu de traces de comètes dans les différentes mythologies. Bien que de nos jours encore, les Indiens Pawnees d'Amérique du Nord y voient de la matière cérébrale. Pour les Senecas, c'est une vieille sorcière, sur son balai de feu, que son jeune amant lassé, aurait un jour précipitée au fond du gouffre sans fin de l'univers. Les Machiguengas des Andes y voient les cadavres des rivaux qu'un indien jaloux expédia dans l'éther infini...
Attesté vers 1140 sous la forme comète, qui vient du latin comètes de même sens, lui-même venant du grec ancien , (komtês) « chevelu ».
Très vite dans la Grèce antique, on se pose des questions d’ordre astronomiques à leurs sujets; est-ce que ce sont des planètes et pourquoi ont-elles une queue ? Aristote y voit des phénomènes météorologiques, puisqu'elles ne cessent de changer d'aspect. Et ce ne sera qu'avec Sénèque, au tout début de l'ère chrétienne, que l'on suggérera que les comètes sont de simples corps en mouvement, et qu'elles doivent revenir périodiquement...mais, pensa-t-il, ces intervalles sont trop longs pour que l'on puisse en conserver la mémoire. C'est alors que commence l'observation scientifique de ces astres.
La tapisserie de
Bayeux : la comète Halley en 1066.
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Il va sans dire que de nombreuses sociétés secrètes et sectes les ont utilisés pour prédire catastrophes et apocalypses, mais la majeure partie du temps elles étaient annonciatrices de naissance, de mort et événements qui jalonnaient la vie des différentes sociétés humaine.
Rédaction/Infographie/Webmaster: TC - Tu Vas Savoir - TVS.
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