Parallèlement aux travaux de Kepler, une autre avancée majeure eut lieu dans le domaine de l’observation. Au début du XVIIe, des savants hollandais eurent l’idée d’utiliser un jeu de lentilles pour construire un instrument optique capable d’agrandir les images : la lunette.
Portrait de
Galilée.
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LE Sidereus Nuncius
L’usage de cet instrument fut d’abord limité aux militaires, mais en 1610 un astronome italien, Galileo Galilei, dit Galilée, construisit sa propre lunette et la tourna vers le ciel. Il fit alors découverte sur découverte en un laps de temps record.
Galilée décrivit cette même année les merveilles qu’il avait découvertes dans Sidereus Nuncius (le messager des étoiles) : la Voie lactée n’était pas une tache diffuse, mais apparaissait formée d’une myriade d’étoiles, la surface de la Lune n’était pas lisse, mais présentait des montagnes et des cratères, la planète Jupiter était accompagnée d’un cortège de quatre satellites en orbite autour d’elle.
Un peu plus tard, Galilée fit encore d’autres découvertes : la planète Saturne n’apparaissait pas sphérique, mais présentait un disque déformé, indice de l’existence d’un corps autour d’elle. La planète Vénus n’avait pas toujours le même aspect, et présentait des phases successives comme la Lune, et le disque du Soleil n’était pas uniforme, mais parsemé de petites taches sombres.
Les observations de Galilée furent le coup de grâce pour la conception aristotélicienne du monde, en tout cas dans la communauté savante.
Les taches sur le disque solaire et les cratères de la Lune prouvaient que les corps célestes étaient loin de la perfection qu’Aristote leur attribuait.
Les satellites de Jupiter apportaient la preuve que la Terre n’était pas le centre de tous les mouvements célestes. Et les phases de Vénus ne pouvaient s’expliquer que si cette planète tournait autour du Soleil, pas autour de la Terre.
Dialogue sur les deux principaux systèmes du monde
À la lumière de ces découvertes, Galilée publia en 1632 Dialogo Sopra I Due Massimi Systemi Del Mondo (Dialogue sur les deux principaux systèmes du monde), dans lequel il comparait les systèmes du monde de Ptolémée et de Copernic. Galilée laissant évidemment apparaître que le modèle de Copernic était correct, ce qui lui attira les foudres de l’Église, qui avait repris à son compte la théorie d’Aristote depuis le XIIIe siècle.
Malgré les précautions que Galilée avait prises en présentant le système de Copernic comme un simple modèle, il fut forcé par l’Inquisition à abjurer cette doctrine en 1635 et ses livres furent mis à l’Index. Mais le progrès de la science était en marche et plus rien désormais ne pouvait l’arrêter. La mécanique de Galilée
Remarquons encore que les observations du ciel à l’aide d’une lunette ne furent pas la seule contribution de Galilée à la science. Au début de sa carrière, l’astronome italien s’intéressa au problème du mouvement des corps sur Terre. Il montra, en étudiant le mouvement d’objets sur des plans inclinés, que les idées d’Aristote dans ce domaine étaient également erronées.
Le philosophe grec pensait qu’un corps isolé de toute influence extérieure devait forcément tendre vers l’absence de mouvement. Galilée montra par ses expériences que cela était faux et qu’un tel objet allait en fait continuer à se mouvoir à une vitesse constante.
Isaac Newton allait reprendre cette idée et en faire l’une de ses lois du mouvement.
L’usage de cet instrument fut d’abord limité aux militaires, mais en 1610 un astronome italien, Galileo Galilei, dit Galilée, construisit sa propre lunette et la tourna vers le ciel. Il fit alors découverte sur découverte en un laps de temps record.
Galilée décrivit cette même année les merveilles qu’il avait découvertes dans Sidereus Nuncius (le messager des étoiles) : la Voie lactée n’était pas une tache diffuse, mais apparaissait formée d’une myriade d’étoiles, la surface de la Lune n’était pas lisse, mais présentait des montagnes et des cratères, la planète Jupiter était accompagnée d’un cortège de quatre satellites en orbite autour d’elle.
Un peu plus tard, Galilée fit encore d’autres découvertes : la planète Saturne n’apparaissait pas sphérique, mais présentait un disque déformé, indice de l’existence d’un corps autour d’elle. La planète Vénus n’avait pas toujours le même aspect, et présentait des phases successives comme la Lune, et le disque du Soleil n’était pas uniforme, mais parsemé de petites taches sombres.
Les observations de Galilée furent le coup de grâce pour la conception aristotélicienne du monde, en tout cas dans la communauté savante.
Les taches sur le disque solaire et les cratères de la Lune prouvaient que les corps célestes étaient loin de la perfection qu’Aristote leur attribuait.
Les satellites de Jupiter apportaient la preuve que la Terre n’était pas le centre de tous les mouvements célestes. Et les phases de Vénus ne pouvaient s’expliquer que si cette planète tournait autour du Soleil, pas autour de la Terre.
Sidereus Nuncius
(le messager des étoiles).
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Dialogue sur les deux principaux systèmes du monde
À la lumière de ces découvertes, Galilée publia en 1632 Dialogo Sopra I Due Massimi Systemi Del Mondo (Dialogue sur les deux principaux systèmes du monde), dans lequel il comparait les systèmes du monde de Ptolémée et de Copernic. Galilée laissant évidemment apparaître que le modèle de Copernic était correct, ce qui lui attira les foudres de l’Église, qui avait repris à son compte la théorie d’Aristote depuis le XIIIe siècle.
Malgré les précautions que Galilée avait prises en présentant le système de Copernic comme un simple modèle, il fut forcé par l’Inquisition à abjurer cette doctrine en 1635 et ses livres furent mis à l’Index. Mais le progrès de la science était en marche et plus rien désormais ne pouvait l’arrêter. La mécanique de Galilée
Remarquons encore que les observations du ciel à l’aide d’une lunette ne furent pas la seule contribution de Galilée à la science. Au début de sa carrière, l’astronome italien s’intéressa au problème du mouvement des corps sur Terre. Il montra, en étudiant le mouvement d’objets sur des plans inclinés, que les idées d’Aristote dans ce domaine étaient également erronées.
Le philosophe grec pensait qu’un corps isolé de toute influence extérieure devait forcément tendre vers l’absence de mouvement. Galilée montra par ses expériences que cela était faux et qu’un tel objet allait en fait continuer à se mouvoir à une vitesse constante.
Isaac Newton allait reprendre cette idée et en faire l’une de ses lois du mouvement.
<-- HISTOIRE DE L'ASTRONOMIE – 08 - 1, 2 et 3 lois de Kepler.
A venir, le mois prochain, Isaac Newton.
Rédaction/Infographie/Webmaster: TC - Tu Vas Savoir - TVS.
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